Le pratiquant est donc soumis à un certain nombre de forces externes qui évoluent en fonction de la situation dans laquelle il se trouve.
Il existe un compromis à trouver sur les forces de contact ski-neige car il faut à la fois tenter d’avoir suffisamment de forces de réaction au niveau des skis pour déformer le ski et permettre le virage (ski alpin , snowboard,…) mais aussi d’en avoir suffisamment peu pour glisser le mieux possible et ainsi aller plus vite.
Du fait notamment du contact avec la neige, le skieur est soumis à un certain nombre de forces qui évoluent en fonction de la situation dans laquelle il se trouve. Avec n’importe quel engin de glisse et selon que le skieur monte, descend ou saute, il est quasiment toujours soumis aux même types de force mais sous une forme différente. Selon la discipline de glisse il n’y aura que des adaptations fines de ces forces.
La force de contact ski-neige est une source de freinage mais elle permet cependant au skieur de créer et maintenir une bonne trajectoire. En somme le virage n’existe que s’il y a force de réaction du ski et une prise de carres.
C’est le compromis Appuis/Glissement.
Tout l’enjeu de la technique est donc d’adapter les forces de contact ski-neige en faisant varier l’intensité, la durée et l’orientation pour s’adapter à l’environnement.
En trace directe le long de la ligne de plus grande pente, le skieur est animé d’une vitesse donnée (V) et est soumis à trois forces résultant de l’interaction du skieur avec le milieu extérieur (neige, air…). Il s’agit du poids (P), de la force aérodynamique (Fa), et de la force de contact ski neige (Fc).
Les deux dernières forces sont généralement représentées par deux composantes :
Les forces de contact ski neige s’appliquent aux points d’appui du skieur : les skis
Le poids est la force de la pesanteur, il a un rôle moteur dans le mouvement du skieur. Son intensité et sa direction qui définit la verticale sont toujours identiques.
Quand le skieur tourne, les forces en jeu sont les mêmes qu’en trace directe mais avec des orientations différentes. Du fait que le skieur est penché, les forces n’ont pas seulement deux composantes mais trois composantes. Ainsi la force de contact ski-neige a une composante appelée « centripète » car pour tourner, le skieur subit une force qui le maintient vers l’intérieur du virage
La force aérodynamique et la force de contact ski-neige quant à elles s’opposent essentiellement à l’avancement du skieur. Pour le skieur, ce sont des parachutes.
C’est la force de réaction d’appui (on parle de réaction normale car cette force est perpendiculaire au ski) qui permet d’agir sur le ski en le déformant et du fait du rayon du ski de l’imprimer dans une courbe.
La force de réaction normale varie en fonction des mouvements de terrain ou des mouvements propres du skieur. En effet, lorsque le skieur effectue des mouvements de bas en haut, quels qu’ils soient, ceci engendre des phases d’allégement et de surpression. Ces phases sont toujours associées; c’est-à-dire une phase d’allégement suit toujours une phase de surpression et vice versa. L’amplitude et la vitesse des mouvements réalisés par le skieur font varier l’intensité de l’allégement ou de la surpression. La variation de la force de réaction normale par le mouvement est donc un outil très important pour permettre l’adaptation optimale aux terrains et à la vitesse.
Les frottements ski-neige s’opposent au mouvement du skieur tout en provoquant un échauffement des parties « frottantes » à savoir la semelle, les carres des skis et la neige. Il est possible de jouer sur son intensité en modulant la force de réaction sur le ski (allégement/surpression) et en préparant la semelle du ski (fart, structuration de la semelle).
Les causes des forces qui agissent sur le skieur sont variées :